20/05/2010

Vidéo-cliping

Comme son nom ne l'indique pas, Renaissance Man est un duo. Présents sur la 7e compilation de Kitsuné et remixeurs des Crystal Fighters entre autres, il est de plus en plus inutile de les présenter. Petite leçon de psychédélisme finlandais.

Renaissance Man - Babbadabba EP from Renaissance Man on Vimeo.



Psychédélisme & surf, c'est la recette que nous propose le duo américain Elite Gymnastics. Après leur EP "Real Friends", voici un très bon single assorti d'une vidéo à prendre comme elle vient. Esthétiquement c'est plutôt réussi et ça ne devrait pas trop vous torturer les neurones. Une sorte de psychédélisme à la cool en somme...

ELITE GYMNASTICS - PARACHUTE from ELITE GYMNASTICS on Vimeo.



On change de style avec du tout frais : le Berlinois Siriusmo a accéléré son titre Wow, extrait de l'EP All The Girls, pour les besoins de ce vidéo-clip. Dans un registre similaire, Zombie Nation avait tout de même su faire preuve de plus d'originalité (je veux parler du vidéo-clip de Gizmode)

Siriusmo - Wow (Exploited Records) from exploited records on Vimeo.



On n'avait encore rien publié sur le (défunt) rappeur Ol' Dirty Bastard, anciennement membre du mythique Wu-Tang Clan. Voilà au moins une injustice de réparée.


Enfin pour ceux qui sont passés à côté du dernier album des Black Keys, voici le vidéo-clip de Tighten Up, en attendant peut-être un article sur le sujet.

The Black Keys "Tighten Up"

The Black Keys | MySpace Music Videos

17/05/2010

Boussole?




Qu'il fut bon d'entendre enfin les quatorze piste de Compass. Et qu'il fut long pour moi d'attendre deux ans pour entendre un album aussi surprenant de la part de Jamie Lidell que le génial "Multiply".
Deux ans ponctués par la sortie de "Jim", très bon album au demeurant et dans la lignée du précédent, omission faite de la lassitude provoqué par "Wait For Me" et autres " Little Bit Of Feel Good", involontairement sabotés à coups de repeat obstinés...

Dans Compass, Jamie Lidell monte en puissance et signe un album plus éclectique que les précédents, où le funk nerveux qui est le sien prend le pas sur la soul. Les deux premiers morceaux suffisent à remarquer l'influence du label, après écoute complète du disque on est même en mesure d'avancer que cet album est sans aucun doute le plus warpien de Jamie Lidell, d'autant plus qu'il n'est pas l'artiste le plus représentatif de l'esprit Warp Records.
Mais la métamorphose ne s'arrête pas à cette évolution de style, car dans cet album aucun morceau ne se ressemble, les "You Are Waking" et Gypsy Blood" apportent même une touche rock, avant de retrouver la sensualité qu'on lui connaît par "It's A Kiss" ou "She Needs Me". L'album est aussi plus électronique comme l'atteste "I Wanna Be Your Telephone" et fait la part belle à une certaine forme d'expérimentation (cf: "Big Drift", un morceau lancinant qui paraît tout droit sorti de l'univers d'un certain Gonjasufi).

Mention spéciale pour ce morceau qui porte le nom de l'album, où la guitare seule accompagne la voix résolument emplie de soul, avant que celle-ci ne parte magnifiquement en vrille, passant du calme à la nervosité dans un vague flou instrumental, encore et encore.


Bonus vidéo : on y découvre furtivement la gentille frimousse de chacun des membres du nouveau groupe de Jamie Lidell, dans une "version alternative" de Your Sweet Boom. Meilleure que l'originale?

13/05/2010

Le début de la fin.


Jeudi 13 novembre 2010,
Voilà maintenant 1 mois que j'ai repris les cours, une nouvelle école, des nouveaux amis. Les profs sont sympas, les cours intéressants, les filles intéressantes. L'automne s'est installé petit à petit, dans 1 mois c'est Noël. ça passe trop vite, il y a 3 mois j'étais sur ma serviette de plage, je passais mon aprèm à écouter les Talking Heads entre deux plongeons dans la piscine.
Mais attendez ... on est en mai ?

Good Shoes - Under Control


Lykke Li - Little Bit (CSS remix)

08/05/2010

Cosmogramma



Parlons aujourd'hui de Steven Ellison, alias Flying Lotus. Pour la petite histoire, ce dernier n'est ni plus ni moins que le neveu d'Alice Coltrane, fille du légendaire jazzman John Coltrane. C'est dire s'il était prédestiné au monde de la musique.

Il nous propose avec Cosmogramma (sorti sur Warp Records le 3 mai dernier) « [son] travail le plus honnête, simplement fidèle à ce [qu'il] voulait dire ».
Des propos emplis d'humilité quand on connaît son parcours ainsi que ses qualités de créateur-producteur, à seulement 26 ans. C'est en effet à 14 ans qu'il a produit ses premiers beats avec une boîte à rythmes (une Rolland 505 offerte par son cousin, pour l'anectode), il s'est nourri du hip-hop de Dr Dre et de Jay Dee pour devenir à son tour une valeur sure de la scène hip-hop californienne, dérivant de cette musique qui l'a tellement influencé par des sonorités plus électroniques, non sans faire preuve d'une indéniable créativité, pour devenir un beatmaker hors pair.



Déjà auteur de plusieurs albums où il se retrouvait à chaque fois seul face à ses machines (« 1983 » en 2006, « Reset » en 2007, et « Los Angeles », du nom de sa ville natale, en 2008) et dans lesquels on a pu découvrir des productions électroniques avant-gardistes, il a accouché cette fois-ci d'un objet dont il se retrouve le chef d'orchestre. Car si le coeur de l'album est de lui, c'est le travail de ses collaborateurs autant que le sien qui est mis en avant dans ce projet. Son cousin Ravi Coltrane (saxophone), le bassiste Thundercat, la harpiste Rebekah Raffle et le trompettiste Todd Simon ont apporté à Ellison la dimension jazz de l'album ; on retrouve également les contributions des chanteuses Niki Randa et Laura Darlington, ainsi que celle de l'emblématique Thom Yorke le temps d'un titre (... And The WorldLaughs With You).



Cosmogramma est la preuve par mille que Flying Lotus, brillant chef d'orchestre, a encore passé un cap dans l'art délicat qu'est celui du beatmaker-assembleur. Un album incroyablement abouti qui s'inscrit dans la liste déjà bien fournie des meilleurs ovni musicaux de 2010, à posséder absolument.